Pachamama
- juliebillaudaline
- 22 déc. 2018
- 1 min de lecture
Pachamama, c’est...
Un parcours initiatique pour un petit garçon : apprendre l'équilibre entre la réflexion et l'action et apprendre que l'on est plus fort lorsqu'on unit nos forces.
Un rappel historique sur les conquistadors - on y retrouve tout ce que Montaigne évoque dans « Des coches » : « des gens barbus, divers en langage […] montés sur des monstres inconnus […] garnis d'une peau luisante et dure »
Penser l’universel, que le « mal » est protéiforme, qu’il réside aussi bien dans la cupidité des Espagnols, dans la démesure de l’Empereur Incas que dans l’égoïsme et les mensonges du jeune garçon. Qu’il vient de l’autre, et qu’il est en nous. Les maux qui constituent les travers de l’humanité s’enchâssent et sont exprimés par la violence portée-transportée par l’homme, et la destruction.
Regarder Pachamama, c’est se rappeler que l’on est un petit tout qui appartient au grand Tout. C'est se reconnecter à la terre matricielle.
C’est aussi la poésie du graphisme qui redonne de la couleur au cœur de cette période sombre.
En bref, à voir, avec petits, moyens ou plus grands.
